Et est-ce (vraiment) possible ?
La gestion de patrimoine, un jour d’été
Les repas de famille sont souvent des moments privilégiés pour retrouver la complicité avec nos proches, qu’on ne voit pas le reste de l’année. Mais ce n’est pas toujours funky… (Vincent, je t’aime à la folie)
C’est parfois l’occasion de mettre « sur la table » des incompréhensions, des inquiétudes, des divergences d’opinions… Et d’y trouver des solutions !
Mais aujourd’hui, il fait bon, 25° sous la glycine.
Nathalie, robes à fleurs, talons compensés (car elle pense ne pas avoir l’âge des talons tout court), 43 ans, cumule son rôle de mère de famille, de salariée, de soutien de ses parents… le tout avec le sourire. Pas de vernis, pas de rouge à lèvres “parce qu'après tout, on est en famille”, ridules autour des yeux et lessive humide dans le tambour… Inutile de préciser que sa charge mentale a de quoi faire pâlir de jalousie un chef d’État ! – peut-être un petit État, tout de même…
La famille élargie est attendue pour 11h45… A l’heure pour ouvrir les cacahuètes et les mettre dans les bols assortis, déjà prévus à cet effet. Elle a mis des bières au frais, en espérant qu’on la félicite d’avoir pris de l’ambrée. Non, en fait, en espérant qu’on la félicite de sa robe à fleurs, de ses talons, de ses bols marocains assortis.
1h30 d’apéritif. La tension monte. Nous allons hésiter entre le Bourgogne et le Bordeaux avec les côtelettes d’agneau, mais aussi le choix d’un moelleux pour le fromage, soyons fou !
Mais finalement, non, “Le St Emilion sur du Comté 15 ans d’âge c'est quand même plus approprié !” Bon, on ne sera pas si fous cette fois.
L’ivresse pour sourire, rire, se donner du courage, peut-être ? ou se taire à jamais ? Bref, lequel va allumer la mèche ? Lequel va agripper sa fourchette, reluquer le dos de la main de son voisin de table avec une idée pas nette ?
Bref, Nathalie a un calepin sur les genoux et compte les points. Au testament, il y aura des choses à dire… probablement… mieux vaut ne pas en louper une miette.
Entourée de sa sœur Mathilde, de son mari et de leurs enfants (mignons de loin), mais aussi de ses parents, nouvellement installés en maison de retraite, le sort de la maison familiale est au cœur de toutes les pensées – sinon des discussions.
La maison de leur jeunesse est donc vide et presque vidée… Elle dort.
Aborder le sujet de la gestion de patrimoine sans conflit
— Est-ce que vous avez pris une décision, pour la maison ? demande sa sœur Mathilde, en s’adressant au pater familias.
ET BIM BAM BOUM ! Elle a perdu. Elle a craqué avant Nathalie ! MouaaAAAaaAAA (rire intérieur machiavélique de Nathalie) ! Chacun porte subitement son attention sur les toasts qui crament dans le grille-pain et “le moelleux sur le fromage aurait été le bon choix finalement.”
Il faut préciser que, dans le clan familial, deux positions s’affrontent : Mathilde, qui souhaite que la demeure soit vendue, et ses parents, qui ne veulent pas en entendre parler. Cette maison est le seul héritage concret qu’ils laisseraient à leurs filles et elle représente tout leur passé... Nathalie et Mathilde y sont nées, leurs petits enfants y ont passé leurs étés ; les portes ont encore les traces des mesures faites à mesure qu’ils grandissaient, chaque arbre planté est une nouvelle génération, pour une nouvelle histoire.
Bref, tout le monde se tait, pince les lèvres en attendant le jugement final, la bonne parole, la décision éclairée. Mais ça ne se passe jamais comme cela dans une succession, un héritage, une histoire de famille.
Voilà pourquoi on a inventé le Monopoly : le moyen de cracher son venin accumulé pendant des années, dans un monde factice… et dire après “oh, calme toi, ce n’est qu’un jeu”... Mais bien sûr…
Or la maison des parents est belle et ancienne, elle nécessite des travaux et, si personne n’y vit, son état va vite se dégrader.
Nathalie commence à avoir mal aux pieds et envoie son mari sortir le gâteau du frigo.
Elle le sait, elle est sur un terrain miné. Elle commence à transpirer. Chacun des mots qui sortiront est un savon qui risque de lui sauter des mains. Or, il va falloir prendre une décision.
— On pourrait la louer ? propose-t-elle alors. On éviterait ainsi d’avoir à la vendre, et elle prendrait de la valeur. Après tout, elle ne nécessite pas de gros travaux !
— Mais est-ce qu’on a les moyens de les faire, ces travaux ? réplique Mathilde. Et qui va gérer la location ? Ça demande beaucoup de travail, je n'ai pas le temps. Je travaille moi !
Aie aie aie, phrase fatale.
Alors là, on peut oublier le café et les mignardises… Si on ne met pas un arrêt sur image, ça part en cacahuète (et Nathalie ça lui ferait du mal de voir ses bols marocains valdinguer !).
La discussion s’envenime entre les parents, récalcitrants à la simple idée de se séparer de la maison, et les deux filles qui comparent les avantages et les inconvénients d’une mise en location. Les inconvénients ? Devoir gérer un bien locatif sans être spécialiste. Car c’est un vrai métier, qui demande des connaissances juridiques, des tâches administratives, des assurances… mais pas envie de se faire avoir…
Trouver la solution idéale à la gestion de ses biens
Silencieuse jusqu’ici, Julie, la fille aînée de Nathalie, 21 ans, intervient alors dans la discussion, parce que :
— Genre, on dirait que vous avez 10 ans, là. Tu peux gérer tout ça, maman, sans être une spécialiste et en quelques clics ! Même toi, Mathilde, tu peux l’épauler. Je connais un outil qui collerait parfaitement !
— Un outil ? demande Mathilde. Je me débrouille en informatique, mais c’est tout ce qu’il faut savoir, anticiper et gérer au quotidien qui m’angoisse.
— Justement !
Elle s’explique : Julie a découvert la solution OMEDOM dans un article de presse, à la suite d’un prix remporté par cette start-up albigeoise. La solution qu’elle propose est vraiment innovante : mettre la gestion de patrimoine à la portée de tous ! “et l’équipe à sa tête est trop funky !” (Vincent, toujours)
— Elle propose une solution dédiée aux particuliers où l’on enregistre toutes les données du ou des biens à gérer et les éléments sont connectés à la banque. En plus, on peut partager avec les membres de la famille concernés et les tiers, comme les experts, sans en être un.
La jeune femme détaille, de mémoire, les grands principes de la solution : estimation du bien en temps réel, pilotage de la trésorerie au quotidien, transmission des quittances de loyer ou des relances aux locataires...
— C’est une plateforme super complète, ajoute-t-elle. Soit sur ordi, soit sur votre téléphone, vous avez tous (tout) le patrimoine dans la poche.
— Elle peut aussi prendre en charge les éléments de la succession, quand ce sera le moment ? interroge son grand-père.
— Tout à fait ! Ben tiens, c’est qui le notaire de famille ? Je vais l’ajouter et il aura tout au même endroit et moi aussi d’ailleurs, parce que s’il arrive quelque chose j’ai pas envie d’aller à la pêche aux infos. C’est trop un puzzle votre truc !
Ne plus avoir à chercher, sur plusieurs générations – parfois en vain – tous les papiers officiels, pouvoir gérer le quotidien locatif simplement, disposer d’un prévisionnel de trésorerie accessible à toutes les parties... Les avantages de cette solution remportent rapidement l’adhésion de tous : avec l’accord de leurs parents, Nathalie et Mathilde décident de resservir le café et une poire d’Alsace qui prend la poussière, le temps de se familiariser avec la plateforme.
Et sous la glycine et le noyer, sous lesquels est attablée la famille, peuvent de nouveau, dispenser leur ombre en toute sérénité. Bols marocains, mignardises et Comté.
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